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Études quantitatives

Sondages, enquêtes, panels

On les appelle souvent sondages, enquêtes, panels, enquêtes de satisfaction, de façon indifférenciée, mais chaque mot correspond à un outil précis et répond à des attentes différentes.

On peut les activer en BtoB ou en BtoC. Dans tous les cas, ils permettent de mieux définir les besoins, les attentes, les craintes, les opinions des consommateurs ou des publics ciblés et, ainsi, d’affiner la stratégie marketing à mettre en place.

Pourquoi faire des études quantitatives ? À quoi ça sert ?

L’objectif de l’enquête quantitative est, comme son nom l’indique, de pouvoir associer des chiffres à des questions précises, et extrapoler ces résultats à l’ensemble de la population qui nous intéresse.

Pour faire simple, on va extraire de la population mère, vos clients par exemple, un échantillon qui sera représentatif de cette population.

À partir de ces résultats, nous pourrons savoir ce que vos clients pensent, attendent ou veulent. Le tout est de bien choisir les critères qui vont permettre de composer cet échantillon. C’est la qualité de l’échantillon qui garantit que les résultats rendus sont pertinents.

Comment collecte-t-on ces données ?

Plusieurs modes opératoires possibles ! Auto administré (c’est l’interviewé qui remplit lui-même le questionnaire) ou par l’intermédiaire d’enquêteurs, en face à face, au téléphone ou par internet. Finalement, le choix du mode d’administration dépend de l’accessibilité de la cible, du sujet traité et du budget dont on dispose.

Exemples de questions auxquelles l’enquête quantitative peut apporter des réponses :

  • Que pensent nos clients des produits et des services que nous leur vendons ?
  • Quel est le comportement d’un visiteur sur un site touristique ?
  • Quelles sont les habitudes de consommation des ménages français sur tel produit alimentaire ?
  • Quelle est la part de la cible qui pourrait être intéressée par mon produit ?

Quel traitement et rendu de ces données ?

C’est là que ça se corse, et que nos tacticologues se creusent les méninges !

On distingue principalement le tri à plat du tri croisé.

Le tri à plat, c’est un « tableau de fréquences », c’est-à-dire un tableau statistique permettant de connaître la distribution, en nombre et en proportion, des individus entre les différentes modalités d’une question à réponse unique ou multiple.

Et le tri croisé, c’est un « tableau de contingence », c’est-à-dire un tableau statistique dans lequel sont confrontées les réponses à deux questions différentes. Ce tableau permet de tester l’existence d’une « relation » statistique entre deux variables, et le cas échéant d’établir la forme de cette relation. Le tri croisé va plus loin dans la recherche et permet d’affiner les résultats obtenus par le tri à plat.

Évidemment, il existe d’autres traitements possibles, comme les analyses multidimensionnelles : typologie, segmentation, Matrice Performance/importance. La présentation des résultats est très visuelle, lisible.

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